So long and thank you for all the (deep fried) fish!

J'ai délaissé ce blog depuis longtemps. Je pourrais vous dire que j'avais plein d'autres trucs à faire, mais en vérité, j'avais bien le temps d'écrire une ligne ou deux. Mon séjour se termine, plus tôt que prévu, pour deux raisons majeures: mon boulot est devenu chiant à mourir, et ma vie lyonnaise me manque.

Felix et Thais sont venus me voir la semaine dernière, et j'ai passé le week-end dans les rues, à leur faire découvrir la ville, et tous les recoins que les touristes ne voient jamais. Je me suis rendu compte que malgré mon départ précipité, je commence à vraiment bien là connaître, cette ville! Si je devais vous la décrire en une ligne, je pense que je dirais que c'est une ville avec des chauffeurs de bus, un château et des gens qui baladent leur chien.

Par beaucoup d'aspects, c'est un vrai dépaysement: les gens se déplacent des quatre coins de la ville pour aller faire des courses dans le seul (minuscule) marché de la ville, alors qu'à Lyon, on peut trouver des immenses marchés dans chaque quartier. Avouer ne pas supporter les chiens est passible de la peine capitale, et une grande majorité des locaux disent ne pas avoir goûté le haggis (qui les dégoûte), et ne pas oser prendre un deep fried mars bar. Ils ont vraiment tort à propos du haggis, mais pas pour le coup du mars. C'est un coup à ce que votre infarctus se tape un arrêt cardiaque! Sachez que le modèle deep fried se décline aussi en demi-pizza, en pain à l'ail et autres douceurs et légèretés. Ce qui est assez incroyable, c'est que le nombre d'obèses soit environ égal à 0. Ça doit être le coup du froid, c'est pas possible...

Je confirme aussi que l'Écosse est toujours un grand pays pour le whisky. J'ai appris à vraiment aimer cette boisson, qui est vraiment incroyable en terme de variété des saveurs, des odeurs et des couleurs. Bien plus que le vin je trouve. Je comprends enfin le plaisir qu'on les gens à parler pendant des heures de ce qu'ils ont (ou ont eu) dans leur verre. C'est juste que j'étais ignare en fait: pour parler, il faut déjà avoir du vocabulaire. J'ai vraiment découvert ça avec le whisky.

Je me suis vraiment senti chez moi partout, sauf chez moi. C'est principalement dû au fait que mon appart est un couloir, et ma voisine du dessus (ma propriétaire) se croit tout permis. Du coup, j'ai passé mon temps à être le plus silencieux possible, histoire qu'elle me lâche la grappe, ou alors à sortir (histoire qu'elle me lâche la grappe). Je peux vous dire qu'entre elle, et l'équipe que j'ai du diriger (composée d'une folle clinique, d'un superactif probablement drogué et d'un inutile amorphe), je reviens avec un cuir bien épais. Annonce générale à tous ceux qui auraient dans leurs plans de m'emmerder: "don't".

Je vais rajouter des photos dans la galerie, histoire que vous puissiez vous mettre un peu à ma place. Attention, pas trop longtemps, vous risqueriez de chopper froid.

Je vous embrasse, et on se reverra sur le sol gaulois.

B.

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